Vers une Nouvelle Vision de la Famille au Maroc
Dans un contexte où les enjeux liés à la famille et aux droits des femmes prennent de plus en plus d’importance, Me Mariam Jamal Idrissi, avocate et membre de l’Organisation des Femmes Fédérationnelles, a exprimé une opinion positive sur les récentes propositions apportées par la révision du Code de la Famille. Selon elle, ces propositions sont en adéquation avec de nombreuses revendications sur le plan des droits.
Lors d’une déclaration accordée à « Lalla Fatima », Me Mariam a souligné que ces propositions répondent à nombre d’exigences de la société marocaine. Elles visent à résoudre plusieurs des problèmes pressants auxquels font face les citoyens marocains, en particulier les femmes. Elle a souligné que les enfants sont souvent les plus touchés par les difficultés qui surviennent entre les couples, payant un lourd tribut aux conflits familiaux.
Elle a également abordé la question de l’augmentation du nombre de divorces et du désintérêt croissant pour le mariage, indiquant que ces phénomènes ne sont pas seulement le reflet d’un cadre légal. « C’est nous qui façonnons la loi et non l’inverse », a-t-elle précisé, insistant sur le fait que les lois ne sont pas responsables des pressions sociales et des problèmes qui déstabilisent les couples, quelles que soient leurs différences.
Les Enjeux des Réformes
Les réformes proposées dans le cadre de la loi du Code de la Famille semblent donc viser à embrasser une vision plus moderne et équitable des relations familiales. Elles portent l’espoir de s’attaquer à des problèmes structurels, notamment ceux qui affectent les droits des femmes et la vie des enfants. Comment ces changements seront-ils accueillis par la société ? Cela reste à voir. Cependant, le dialogue sur ces questions ne fait que commencer.
Les droits des femmes, longtemps relégués au second plan dans les débats sociétaux, sont aujourd’hui au cœur des préoccupations. Me Idrissi a évoqué le fait que les changements ne peuvent être pris isolément, mais doivent être compris dans un ensemble plus large d’action sociale et éducative. L’éducation en matière de droits, la sensibilisation et la lutte contre les stéréotypes de genre sont cruciales pour accompagner ces réformes législatives.
De plus, la question de la prise en charge des enfants dans les cas de divorce est une priorité. Me Idrissi a insisté sur l’importance de protéger les droits des plus vulnérables, et sa voix donne écho à plusieurs experts qui appellent à une plus grande justice familiale. En effet, avec l’augmentation des cas de divorce, il devient impératif de trouver des solutions qui garantissent le bien-être des enfants.